À partir de 2016, une réglementation oblige les motards à posséder des gilets jaunes à haute visibilité. C’est un élément de sécurité en complément de ce qui existe déjà comme les gants, le casque, les vêtements avec protection ainsi que d’autres équipements. Cependant, le port de ce gilet n’est pas tout le temps obligatoire. Ce n’est que pour quelques occasions seulement. Pour comprendre cette loi, vous trouverez ci-dessous plus de précisions.
Les raisons de l’existence de cette loi
À titre informatif, le port de gilet jaune lors de la conduite d’une moto n’est pas obligatoire. La mesure sécuritaire a été prise afin d’assurer la sécurité routière. La couleur fluorescente et la propriété du gilet à réfléchir la lumière lui procurent de la visibilité même étant loin. Ainsi, le port du gilet aide les utilisateurs routiers à mieux voir les motards, notamment dans les conditions de vie difficiles.
Cette mesure, mal prise par les amateurs des deux-roues, a été appliquée à partir de 2016. La contestation est sûrement due à un manque de communication et à une incompréhension de la loi.
À noter que sur 10 personnes accidentées sur route, 2 d’entre eux sont des motocyclistes. De ce fait, il est important de vouloir améliorer le protocole de sécurité ainsi que l’assurance pour les motards.
Dans quel cas le porter ?
Le gilet jaune doit toujours être facile à prendre. Il doit être visible et rapide à récupérer lorsqu’il y a une urgence.
Vous êtes obligé de le mettre lors d’un arrêt sur route. L’arrêt pourrait être une panne ou un accident. Même pour un arrêt de quelques instants, il faut le porter pour que les conducteurs de voitures ou d’autres usagers de la route puissent vous voir.
Cet équipement est conseillé quand la vue sur route n’est pas optimale. La visibilité est mauvaise lorsque vous roulez la nuit, pendant la pluie, en cas de neige ou de brouillard. L’objectif serait d’insister sur la visibilité du conducteur.
Les personnes concernées
Cette loi concerne tout « conducteur d’un véhicule à moteur à deux ou trois roues ou d’un quadricycle à moteur, non carrossé ». Cela inclut les motos, scooters, quads, MP3 et les superbike.
Il n’y a pas de limitation de cylindrée, tout y passe. Du moment où vous roulez avec un véhicule sans carrosserie, avoir un gilet jaune est obligatoire.
Cette loi est juste pour le conducteur, les passagers ne sont pas concernés. Il n’est pas nécessaire d’avoir un second gilet quand vous amenez quelqu’un.
La pénalité en cas de non-respect de cette loi
Il existe effectivement une pénalité pour ceux qui ne respectent pas cette loi. La sanction consiste à payer une amende.
Le montant à payer est de 11 € si vous n’avez pas de gilet lors d’une vérification inopinée faite par la police ou la gendarmerie. C’est le même montant si par malheur, vous deviez passer par une poste de contrôle alors que vous n’avez pas de gilet.
Au cas où le port du gilet est obligatoire, plus précisément lors d’un arrêt sur route ou sur les bords, l’amende à payer est de 135 €. C’est pourquoi chaque conducteur de moto doit disposer d’un gilet fluo. Il doit également le mettre quand il le faut pour la sécurité routière.